Quel est le rôle de la Lumière dans notre transformation alchimique ?

 

Lumière et Alchimie

La phase de sublimation des ombres, c’est ce que l’on pourrait appeler le noir du blanc. C’est-à-dire la phase de l’œuvre au blanc où on va séparer le pur de l’impur, en l’occurrence séparer ce qui est moi (mon essence) de ce qui ne l’est pas.

Imaginons que cette phase soit suffisamment réalisée pour pouvoir entamer la suivante, c’est-à-dire le blanc du blanc. C’est alors une autre facette, un autre rôle de la Lumière qui se met en œuvre (littéralement). Jusque-là, la lumière était extérieure à l’être et lui venait en aide pour se (re)trouver.

A partir de du blanc du blanc, c’est l’être lui-même, débarrassé de ses scories qui devient générateur de Lumière : il rayonne. Il rayonne ce qu’il est. C’est le moment de la création de l’œuvre au blanc. Cette création peut être endogène ou exogène, c’est-à-dire qu’elle peut être une transformation intérieure à l’être, ou être une création externe à lui-même qu’il offre au monde. (Je dis bien qu’il offre, c’est-à-dire que cette œuvre ne sera complète que s’il s’en sépare complètement).

Dans le cas d’une œuvre endogène, c’est la modification de la structure énergétique de l’être qui le fait passer à un autre « état ». Vu de l’extérieur, ce n’est pas spectaculaire, cela peut-être simplement quelque chose qui se ressent au contact de cette personne. Hautement alchimique et secret, c’est une transformation qui s’opère à l’intérieur même de l’être. Il n’en contrôle aucune phase, puisqu’il est dans le moment même de cette transmutation.

En final, ce n’est pas une autre forme qui va naître, c’est un autre être, avec une autre identité.

Ces deux manifestations endogènes et exogènes de l’œuvre au blanc ne sont pas exclusives l’une de l’autre. Il se peut très bien qu’un être commence par une manifestation exogène, et puisse ensuite réaliser une transformation de son être avant ou pendant sa mort. Dans ce cas, cette nouvelle identité qui fera l’expérience de l’après mort, avec un destin complètement modifié.

Tout ce qui était prévu pour l’être non transmuté est remis à zéro après la transmutation.